Article paru sur BD VOLTAIRE
Après Barbès et Sarcelles, la place de la République samedi dernier s’est progressivement transformée en place de la haine. Une nouvelle fois, les forces de l’ordre ont fait les frais du déchaînement incontrôlé d’un certain nombre de jeunes non intégrés à la communauté nationale, en soif de violence gratuite. La statue de la République fut escaladée et même gratifiée de croix gammées, de nouveaux drapeaux israéliens ont brûlé, les slogans de haine ont une nouvelle fois fleuri.
Ces événements ne sont en réalité que le fruit d’une politique mondialiste et multiculturaliste menée depuis 40 ans par ceux qui nous gouvernent. L’entrée de la France au sein de l’Union européenne et l’arrivée de l’euro n’ont fait qu’accélérer ce processus de destruction de la nation. Le communautarisme puise sa force dans la faiblesse étatique, et la France, noyée dans la mondialisation, en est le parfait exemple. Le communautarisme se nourrit d’une nation sans repères et qui se meurt.
Depuis quelques années, la France se scinde peu à peu en une multitude de communautés qui, de plus en plus, se font face. La communauté nationale n’est plus qu’un revêtement de façade, destiné aux bobos s’obstinant à ne pas voir la réalité en face. Nous vivons dans un pays où chaque individu a tendance à s’épanouir et à s’investir de manière parfois ostensible sur ce qui le caractérise. Les communautarismes religieux, ethniques et sexuels prédominent dans toute la société, le patriotisme n’est plus à la page.
Politiquement, nous sommes sans cesse confrontés à la satisfaction d’une petite partie de la société, au détriment de la nation tout entière ; tout est fait pour nous diviser. Faire le jeu du communautarisme, c’est porter atteinte à la France, à la communauté nationale ; c’est défaire la cohésion nationale, et c’est à quoi bon nombre d’hommes et de femmes s’attellent.
Au sens large du terme, la nation est « une communauté humaine élargie regroupant des individus partageant, le plus souvent, une histoire, une langue, des institutions et un territoire ». La France est-elle encore une nation quand, en son sein, un nombre croissant d’individus fait fi de ce partage culturel et civilisationnel, n’ayant de français que le papier le certifiant.
N’ayons pas peur d’aborder les sujets que la bien-pensance tente de rendre « tabous », comme l’immigration, le communautarisme, la notion de patriotisme… Peut-on oser affirmer aujourd’hui qu’il existe une immigration plus assimilable qu’une autre, sans être taxé de raciste ? Clairement non. Nous faisons face à un blocage idéologique et mortifère. Pourtant, les récents événement tragiques devraient conduire à une prise de conscience de la classe politique et à la mise en œuvre d’un « redressement national », dans le but de remettre en lumière la notion de communauté nationale. Cela passe par une lutte de tous les instants contre les communautarismes, véritables cancers de notre société.
Si le droit de vote était un jour octroyé aux étrangers, cela constituerait l’aboutissement de la destruction de la nation française. Si tel était le cas, nous n’aurions plus rien à espérer, c’en serait fini…