Janvier 1981 :
Ce que craint Marchais, c’est le coût de l’immigration dans les communes les plus pauvres : « Les charges d’aide sociale nécessaire pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes peuplées d’ouvriers et d’employés ».
Il dénonce aussi une pression sur les salariés les plus précaires : « Quant aux patrons et au gouvernement français, ils recourent à l’immigration massive, comme on pratiquait autrefois la traite des Noirs, pour se procurer une main-d’œuvre d’esclaves modernes, surexploitée et sous-payée ».
Et il conclut : « C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage ».
Pour lui comme pour le Front National, la limitation de l’immigration relève bel et bien de la protection des travailleurs et non de préjugés racistes.