Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et à la recherche dit Fioraso, du nom de la ministre en charge de ce dossier, porte en son article 2 une très grave menace pour la langue française et la francophonie.
Cet article prévoit en effet de réduire encore le principe d’usage du français dans les universités françaises, au profit bien évidemment de l’anglo-américain.
François Hollande a eu l’indécence de se réjouir de cette disposition hier lors de sa conférence de presse. Le président de la République française se félicite de ce que l’université française parlera demain anglais, alors qu’il devrait être l’avocat naturel de la langue française !
La France ne sera pas plus forte en renonçant à ses propres atouts et à son génie national, en se coulant dans le moule d’une mondialisation à l’anglo-saxonne. La langue française, présente sur les cinq continents, fait évidemment partie des forces de notre pays. Elle est un patrimoine, une richesse vivante et un vecteur de notre pensée ici et dans le monde.
Dans notre intérêt national, et parce que le combat pour la francophonie doit être repris avec vigueur, Marine Le Pen demande au président de la République et au gouvernement le retrait de cette disposition ennemie de la langue française.
De nouvelles mesures législatives devraient au contraire faire en sorte de mieux respecter l’article 2 de notre Constitution : « La langue de la République est le français ».