De mémoire, il n’avait jamais constaté de telles difficultés. Et pourtant, Alain Fargier, trésorier de l’UPE 13 du pays d’Arles, est aux Prud’hommes depuis 1982. Il en est d’ailleurs l’actuel vice-président. « 80 % des commerçants du centre-ville tirent la langue, en 30 ans je n’avais jamais vu autant de licenciements économiques que ces derniers mois, assure-t-il. La crise a un effet multiplicateur.«
5 ans pour trouver un repreneur de fond de commerce
« On a eu un hiver difficile« , confirme un commerçant de la rue de la République. Un peu plus bas, sur les Lices, c’est aussi la soupe à la grimace pour cette restauratrice. « Aujourd’hui on est plus que deux à travailler, on avait une troisième personne à mi-temps mais on ne peut plus, explique-t-elle. Il n’y a pas assez d’activité, et aucune régularité. Pendant la basse saison, le tourisme est inexistant, mais la clientèle arlésienne ne sort plus autant qu’avant, elle souffre aussi.«
Avec, pour conséquence, une désertification du centre ancien.
Patriote13
3 avril 2013 à 10:50
Arles est une ville économiquement sinistrée. Il n’y a plus d’entreprises (si ce n’est la Mairie avec le népotisme de la CGT). Une population au chomage et au RSA n’a qu’un pouvoir d’achat réduit.