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Gendarmes tuées à Collobrières : mise au point du commandant de brigade

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Gendarmes tuées à Collobrières : mise au point du commandant de brigade dans france 3313712247-300x182Dans une lettre publiée sur Internet, le supérieur hiérarchique d’Alicia Champlon et Audrey Bertaut, tuées lors d’une intervention à Collobrières le 17 juin dernier, donne des précisions sur le drame. Cette lettre circule notamment sur Facebook.

Le commandant de la communauté de brigades de Pierrefeu tient à remettre les pendules à l’heure : « Aucune de ses filles n’a commis d’erreur ou n’a pris la fuite ». Les deux gendarmes sont, affirme-t-il, « tombées dans un traquenard tendu par un tordu qui n’avait qu’une seule envie : tuer du bleu ! »
Le capitaine de gendarmerie félicite ses équipes pour la gestion de l’opération ayant permis l’arrestation du suspect et de sa compagne, et remercie tous ceux qui ont apporté leur soutien à la brigade. Il loue le professionnalisme des victimes, puis revient sur sa décision de les avoir envoyées toutes les deux : « Quant au reproche d’avoir mis deux femmes en patrouille, j’ai eu le même sentiment de culpabilité. Sachez qu’elles devaient être trois, mais que la jeune GAV (NDLR : gendarme adjoint volontaire) ayant un rendez-vous le lendemain matin, je l’en ai exemptée, d’une part. D’autre part, sur 27 personnels, 9 sont des militaires féminins. »
Quant à ceux qui lui reprochent un défaut de préparation de l’intervention, il « met quiconque au défi d’imaginer un instant de savoir à quoi ils vont avoir affaire. » Et d’ajouter : « Si j’avais pensé qu’un tel drame puisse arriver, nous aurions été 27 comme un seul homme à vouloir y aller. »
Le commandant de la communauté de brigades de Pierrefeu fait part également des difficultés à gérer l’après, ainsi que la douleur des équipes. Avant de conclure : « La seule conséquence de ce drame au quotidien c’est qu’il n’y aura jamais plus d’intervention à deux (femmes ou hommes). C’est difficile pour la conception du service, mais j’assume ce choix. » « C’est un choix opérationnel », commente le président de l’Adefdromil (Association de défense des droits des militaires) Jacques Bessy, « mais, au vu des effectifs et de l’organisation de la brigade, les circonstances lui permettront-elles de respecter ce principe ? » On peut malheureusement en douter. Rappelons à ce propos que depuis 2007 le gouvernement UMP a réduit de 3 000 postes par an les effectifs de police et de gendarmerie. Et ce n’est certainement pas Manuel Valls, le nouveau ministre de l’Intérieur qui inversera la tendance.

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