Interrogé par Le Parisien sur les principaux enseignements du premier tour de l’élection présidentielle, l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing affirme que « le phénomène important, c’est la fin de la diabolisation des électeurs du Front National. »
« Cette diabolisation avait été imaginée par François Mitterrand, avec son talent manœuvrier, pour priver la droite d’une partie de son électorat. ». Ramenant à la modestie les porte-parole du Parti socialiste, il ajoute : « Si François Hollande est élu au second tour, il le sera avec une partie non négligeable des voix recueillies par Marine Le Pen au premier tour. C’est une certitude mathématique, qu’il ne pourra pas contester ».
Gageons que le temps de cette élection, Hollande saura faire taire les préventions de ses lieutenants envers des électeurs frontistes qu’ils conspuent pourtant quotidiennement. Il les réduira au silence quelques jours, juste le temps de récolter les voix patriotes, sans lesquelles il ne pourrait être élu. Ensuite, le naturel hystérique, diffamatoire et insultant de la gauche envers le FN sera libre de revenir au galop…