Communiqué de Presse de Marine LE PEN, Vice-présidente exécutive du FN, Député Européen :
Les inquiétudes qu’expriment des millions de manifestants aujourd’hui dans la rue sont légitimes. Un large mouvement de défiance s’exprime contre un gouvernement qui, pour obéir aux diktats des agences de notation et des marchés financiers, cherche à faire passer à marche forcée une réforme des retraites injuste et inefficace.
Injuste parce qu’elle pénalise encore davantage les classes moyennes et populaires, en faisant porter sur elles l’intégralité de l’effort. Inefficace, parce que le déficit des caisses de retraite ne sera pas réglé par cette réforme.
Les Français ont raison d’être mécontents. Mais les organisations syndicales ne méritent pas leur confiance. Courroies de transmission de l’idéologie ultralibérale et de la folie européiste, celles-ci cautionnent l’abandon des travailleurs français en les livrant à la concurrence sauvage des pays à bas coût de main d’œuvre. Le jeu de dupes des syndicats a assez duré.
Aujourd’hui, le pays de nouveau est paralysé. Les lycéens et les étudiants sont tentés de rejoindre le mouvement de protestation, avec tous les risques de dérapage que l’on connaît. Gouvernement et syndicats sont en train de jeter la France dans le chaos, jouant dangereusement avec le feu. Chacun se montre irresponsable : le gouvernement défendant coûte que coûte une réforme idiote, les syndicats instrumentalisant le mécontentement populaire pour assurer leur survie, sans rien proposer d’alternatif.
Marine Le Pen, Vice-Présidente du Front National, souhaite comme l’immense majorité des Français une autre réforme des retraites, juste et efficace, mais elle refuse de cautionner des organisations syndicales qui se sont spécialisées dans la trahison des intérêts des travailleurs français.
Elle préconise une réforme fondée sur le maintien de l’âge légal de départ via la réalisation de véritables économies utiles (immigration, fraude sociale, union européenne). Elle demande qu’on élargisse le financement des retraites aux revenus du capital, stock options et spéculation. Elle rappelle qu’à terme seuls le plein-emploi et une vraie politique nataliste garantiront la pérennité de nos pensions.
Qu’on ne s’y trompe pas : ni le gouvernement, ni les partis de gauche, ni les syndicats, tous soumis aux exigences du Medef et des marchés financiers, ne sont en mesure de proposer une réforme des retraites ambitieuse et juste. L’espérance d’un vrai changement n’est pas dans ce camp, mais du côté du Front National !