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Communiqué de Wallerand de Saint Just
avocat de M. Jean-Marie Le Pen
I La décision du 7 mai 2010 de la chambre criminelle de la Cour de cassation (dans une affaire intéressant J.M. Le Pen) refusant de transmettre au Conseil Constitutionnel la « question prioritaire de constitutionalité » relative la loi liberticide dite « Gayssot », constitue la preuve du caractère démagogique de l’institution de ces « questions prioritaires de constitutionalité ». La Cour de cassation continue à faire ce qu’elle veut, il n’existe aucun recours à son arbitraire. Quand il s’agit de Jean-Marie Le Pen, cette possibilité de poser une question au Conseil Constitutionnel est évidemment écartée.
II Toujours le 7 mai 2010, la Cour Européenne des Droits de l’Homme a rejeté une requête de Jean-Marie Le Pen à l’encontre d’un arrêt de la Cour d’appel de Paris qui l’avait condamné pour provocation à la discrimination après qu’il ait tenu ce propos : « avec vingt cinq millions de musulmans chez nous, les français raseront les murs ». Dans son arrêt, la Cour Européenne des Droits de l’Homme se gargarise d’abord de la façon dont elle magnifie habituellement la liberté d’expression, surtout en matière politique et en ce qui concerne ces questions d’immigration… Hélas, ensuite, cette Cour des « Droits de l’Homme » laisse tomber sa révérence à l’égard de la liberté d’expression car il s’agit de Jean-Marie Le Pen.
Cependant, il est clair que ces décisions de justice sont pour beaucoup dans les succès électoraux du Front National. Les français ne supportent plus que ces juges continuent ainsi à visser le couvercle de la cocotte-minute.