« Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a estimé que “l’Europe “devrait considérer la question de l’immigration comme un problème européen. Elle devrait commencer une véritable distribution des immigrés qui arrivent sur les côtes maltaises ou italiennes, pas seulement en Italie où à Malte mais dans beaucoup d’autres pays”. «
À l’origine de la plupart des maux dont souffre notre pays, la politique d’immigration menée depuis plus de trente ans par les gouvernements successifs a été constamment dénoncée par le Front National.
Longtemps considérée comme « tabou », la question des flux migratoires est désormais considérée comme centrale par l’ensemble des observateurs économiques et politiques. Le mur du silence et du mensonge se fissure, même si l’opacité demeure la règle, en matière de surcoût et de statistiques de la délinquance, par exemple. C’est ainsi que la Cour des comptes relevait dans un rapport thématique publié en 2004 que « toute évaluation paraît impossible. Même le Parlement ne peut disposer d’éléments certains. Aucun ministère n’évalue précisément les dépenses qu’il effectue en faveur de l’accueil et de l’intégration des immigrants.»L’ampleur des phénomènes induits par cette politique et l’accélération constatée ces dernières années apparaissent cependant très nettement en quelques chiffres qu’il convient de rappeler :
- 6 millions : c’est le nombre des nouveaux résidents installés en France depuis 20 ans (et non pas deux millions comme le prétendait, il y a peu de temps encore, l’INSEE).
- 400 000 à 500 000 : c’est le nombre officiel de nouveaux immigrés qui entrent chaque année sur le territoire national dont 300 000 en situation « régulière » selon l’OCDE.
- 40 millions : c’est le nombre d’immigrés extra-communautaires vivant sur le sol européen, selon un rapport du Parlement européen.
- 60 milliards d’euros : c’est le montant du déficit annuel dû à l’immigration si l’on se réfère à l’actualisation 2005 du rapport Milloz, jamais réellement contredit.
- 700 millions d’euros : c’est le coût annuel de l’Aide médicale d’État (AME) réservée aux étrangers en situation illégale.
- 25 % : c’est le taux moyen annuel de la population étrangère en milieu carcéral, un taux qui avoisine probablement les 70 % si l’on prend en compte toute la population d’origine immigrée.
- 5 % : c’est le taux d’étrangers qui entrent en France avec un contrat de travail, ce qui signifie que 95 % entrent sans.
- 50 % des bénéficiaires du RMI sont étrangers.L’immigration est aujourd’hui d’origine planétaire. Elle peuple la France d’ayants droit pour qui, bien souvent, la seule affinité avec notre pays se limite aux avantages matériels qu’il leur procure. Cette immigration est poussée par le grand patronat pour qui elle est une délocalisation à domicile qui lui permet de compresser les coûts salariaux, et par la classe politique qui y voit une clientèle électorale facile. Aujourd’hui, les Français s’endettent pour financer des prestations sociales visant à répondre à la « misère du monde », avec pour conséquence les déficits permanents des comptes sociaux et les 2 000 milliards d’euros de dette publique qui menacent, à court terme, de faillite la Nation.
Euronews : Après un récent drame de l’immigration clandestine, l’Italie réclame des décisions concrètes à l’Union européenne. Jeudi dernier, 5 Erythréens qui étaient dans un canot à la dérive ont été sauvés au sud de la Sicile. Ils ont affirmé avoir assisté impuissants à la mort de leurs 73 compagnons. Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a estimé que “l’Europe
“devrait considérer la question de l’immigration comme un problème européen. Elle devrait commencer une véritable distribution des immigrés qui arrivent sur les côtes maltaises ou italiennes, pas seulement en Italie où à Malte mais dans beaucoup d’autres pays”.
Frattini a souligné la nécessité de poursuivre les discussions avec Malte pour l’aider à contrôler ses eaux territoriales afin d‘éviter de nouveaux drames. L’affaire des 5 Erythréens a suscité la polémique. Certains ont accusé Malte de ne pas leur avoir porté secours. Ce que nient les autorités maltaises. Samedi, Malte a précisé qu’elle n’avait pas l’intention de signer un accord avec des pays étrangers sur la surveillance de ses eaux territoriales.