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Tarascon : des policiers sauvent trois enfants d’un squat en flammes

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Il serait temps de Mettre en oeuvre une politique de contrôle des frontières :En rétablissant nos frontières, en sortant de l’espace Schengen et en dénonçant les traités qui transfèrent à l’Union européenne les compétences en matière d’immigration, de droit d’asile et de visa.

- Faire appliquer les mesures d’éloignement du territoire et la législation sur le séjour illégal des étrangers ; tolérance zéro pour les réseaux organisés d’immigration clandestine.

 

La Provence 20/08/2009 :

« Ils étaient venus pour interpeller et perquisitionner mais n’ont pas hésité à foncer et à voler au secours des gens en danger. Ils ont eu beaucoup de courage » racontait hier, pas peu fier de ses hommes, le commandant Lavergne du commissariat de Tarascon.

C’est en effet une de ses équipes, renforcée par des policiers d’Arles, qui ont sauvé trois enfants des griffes d’un brasier, hier midi, dans les locaux de l’ancien Bricomarché situé sur la route de Tarascon. Tout a commencé par une tentative de cambriolage perpétrée à Tarascon, chez une grande famille installée quartier Saint-Gabriel. Un témoin avait identifié le numéro d’immatriculation des cambrioleurs, et le véhicule avait été repéré devant l’ancien magasin de bricolage.

Ce gigantesque hangar et la villa qui se trouve derrière, sont squattés par plusieurs familles de Roumains depuis des mois. Lesquels sont très connus des services de police et font souvent l’objet de procédures judiciaires pour « exploitation de la mendicité des mineurs », « mendicité agressive » et cambriolages. Ils étaient d’ailleurs convoqués la veille pour « violation de domicile » suite à une plainte du nouveau propriétaire des lieux qui souhaite les faire expulser.

Incertains sur le nombre des squatters, les policiers de la brigade de sûreté urbaine de Tarascon avaient donc fait appel à leurs collègues d’Arles pour intervenir avec le maximum de sécurité. « Arrivés sur place, ils ont constaté qu’il n’y avait personne dans le véhicule recherché. Ils ont donc pénétré dans le hangar et, dès la porte du premier bureau, sont tombés sur le feu. Ils ont commencé à éteindre les flammes quand les femmes de la communauté leur ont dit qu’il y avait des enfants à l’intérieur » continue le commandant Lavergne. Apparemment, l’incendie se serait déclenché au niveau d’un magnétoscope à cassette, alimenté par un réseau électrique bricolé par les occupants du lieu.

Combattant la fumée noire et âcre qui se propageait dans le hangar, les hommes en bleu ont progressé vers le fond du local, dans le noir et armés de barres de fer pour défoncer les portes. Et là, dans une des dernières chambres, ils ont découvert trois enfants, deux garçons de 5 et 12 ans et une petite fille de 2 ans. Effrayés par les bruits et complètement affolés par les fumées qui commençaient à passer sous la porte, ils ne pouvaient pas s’enfuir : ni par la fenêtre équipée de barreaux, ni par la porte qui était fermée à clé. Les informations divergent à ce sujet mais ce pourrait être les parents qui les aient enfermés pour éviter qu’ils ne sortent, ou ils se seraient eux-mêmes enfermés en entendant du bruit.

Reste que « sans l’intervention des policiers, il aurait pu y avoir trois morts. Ils n’ont pas attendu l’intervention des pompiers » soulignait hier le capitaine Marc du commissariat d’Arles. Une enquête a été ouverte sur l’origine du sinistre, mais la thèse accidentelle serait déjà privilégiée. Quant aux auteurs de la tentative de cambriolage, ils courent toujours. Les enfants victimes devaient être pris en charge par leur communauté.

Par Aveline Lucas

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