En France, la liberté de chasser est liée au droit de propriété depuis la Révolution française (le droit de chasse auparavant était un privilège). A l’époque, nul soucis de protéger les espèces, ni les équilibres naturels. Cet acquis pour le peuple a permis à chacun d’accéder à un mode alimentaire alors seulement réservé aux plus fortunés et aux aristocrates.
Il me semble important de se souvenir de cette démocratisation, pour mieux comprendre l’aspect culturel de la chasse dans notre pays, et plus particulièrement dans la 16ème circonscription des Bouches-du-Rhone.
En effet notre circonscription a su conserver et défendre la tradition de la chasse. Par la même occasion, si nous pouvons à quelques minutes de nos villes et villages, trouver des espaces naturels variés, nous le devons pour une grande partie aux chasseurs et au monde rural.
Seulement en 2007, ce droit est mis en péril par la dérive liberticide qui affecte tout le monde : les chauffeurs, les permis à points, les radars, la cigarette interdite, le vin mis en examen, la liste des interdits est sans fin.
Les chasseurs sont logés à la même enseigne, et subissent des injustices révoltantes :
Tout d’abord celle des armes, qui peuvent circuler sans contrôle dans certaines banlieues, mais par contre les fusils de chasse font l’objet de 20 décrets et arrêtés.
Une autre injustice, celle de l’environnement avec les remembrements agricoles décidés dans les années 60. Alors que les chasseurs font de l’écologie au quotidien, les écologistes professionnels comme Nicolas Hulot ne s’intéressent qu’à l’exceptionnel comme l’ours dans les Pyrénées… Les chasseurs gèrent la nature en vraie : le perdreau, la grive…
Et enfin les conditions de vie, tout le monde à le droit de vivre sa vie, ses coutumes, son régime alimentaire sans cochon, ses lieux de prière, ses foulards, sa barbe… Mais pour les chasseurs, on ne comprend pas qu’ils puissent tirer leurs perdreaux. Cette discrimination est inadmissible.
Le député sortant R. Chassain et le Président de la région PACA M. Vauzelle, tous deux européistes, écoutent plus la névrose sanitaire de l’Europe du nord. Ils voient partout des salmonelles et des listerias. Mais le plus symbolique sont les dates de la chasse. Avant, pour les espèces migratoires, on allait du 14 juillet au 28 février. Maintenant, on va de la fin âoût à fin janvier. Et si on continue, on ira nulle part.
La mesure essentielle c’est de ne plus décider à Bruxelles.
La chasse ne peut plus être rattaché au ministère de l’écologie, mais a un grand ministère de l’agriculture et de la nature.
De l’agriculture, parce que les chasseurs sont souvent agriculteurs ou voisins. De la nature parce que les chasseurs sont les connaisseurs et les protecteurs de la nature.
Je suis la seule candidate non rattachée aux mécanismes Bruxellois et attachée à un réglement de la chasse au niveau national. C’est dans ce cadre, et non pas celui proposée par les candidats de l’UMP et du PS, que je pourrai être proche des chasseurs et faire prendre en compte les particularités locales, dans l’intérêt général donc égalitaire.
La démocratisation de la chasse comme je le disais précédemment est née avec la République. Seule la République assurera la continuité.
Le Front National que j’ai l’honneur de représenter pour ces élections des 10 et 17 juin est profondémment attaché aux valeurs de la nation et de la France. Je m’engage à les faire respecter, évoluer dans le cadre national.
Pour cette défense, ce combat, ne vous trompez pas, votez Front National
Viviane RICARD